
La réponse à cette question, comme à tant d’autres de la vie, commence par la conscience de soi.
Connaissez-vous vraiment bien vous-même ? Êtes-vous à l'écoute de vos besoins, de vos joies et de vos peines ? Savez-vous reconnaître ce qui vous donne de l'énergie et ce qui vous en épuise ? Et surtout, êtes-vous capable d'écouter les signaux de votre corps ? Car c'est lui qui sait le premier. En vous entraînant à écouter ses murmures, il vous aide à prendre des décisions en harmonie avec lui.
3 points de contrôle simples
Lorsque nous disons « oui » à des choses que nous ne voulons pas faire, cela peut rapidement s'accumuler dans notre corps et se manifester par du stress, de la frustration et de l'épuisement. La vraie beauté de la vie réside dans notre capacité à créer des moments de joie, d'harmonie et de paix. Nous pouvons vivre cela plus souvent en nous accordant à nous-mêmes et en faisant des choix qui nous correspondent vraiment.
Alors, comment savoir ce qui est en phase avec notre essence ? Voici trois questions à considérer avant de donner votre réponse :
1. Que vous dit votre corps ?
Prenez une pause et observez votre corps. Comment vous sentez-vous lorsque vous pensez à l'activité ou à la personne concernée ? Ressentez-vous de la joie, de la facilité ou de l'excitation ? Ou ressentez-vous une tension, du stress ou de l'inconfort ? Soyez attentif à l'endroit où ces sentiments se manifestent dans votre corps. Par exemple, ressentez-vous une tension dans la poitrine ou le ventre ? Lorsque vous plongez plus profondément, est-ce parce que vous avez l'impression de ne pas pouvoir être pleinement vous-même avec cette personne, ou est-ce par peur de sortir de votre zone de confort ?
Être à l'écoute de son corps est une pratique, et plus on le pratique, plus cela devient facile. Parfois, surmonter l'inconfort mène à la croissance et à une nouvelle confiance. Mais si ce que vous ressentez est un stress qui ne vous sert pas, sachez qu'il est ok de dire « non ».
2. Restez-vous fidèle à vous-même ?
Êtes-vous vite dépassé par certaines situations, comme les espaces bruyants ? Si c'est le cas, n'hésitez pas à communiquer gentiment et à proposer une alternative. Par exemple, au lieu de vous retrouver dans un café bruyant, vous pourriez proposer un pique-nique tranquille au parc. Il y a toujours moyen d'arranger les choses sans compromettre votre bien-être. N'oubliez pas qu'il n'existe pas de solution universelle : nous sommes tous uniques.
3. Cette décision est-elle pour vous ou pour quelqu’un d’autre ?
Demandez-vous : ce choix est-il motivé par un désir sincère de faire quelque chose pour vous-même, ou par le désir de plaire aux autres ? Plaire aux autres découle souvent d'une recherche de validation extérieure, tandis que l'alignement naît d'une profonde estime de soi.
Et si quelqu’un répond mal ?
Il est crucial de filtrer les relations ou les situations qui ne correspondent pas à votre énergie. Si vous communiquez avec transparence et bienveillance, mais que quelqu'un ignore complètement vos besoins, il est peut-être temps de réévaluer cette relation. Vous n'êtes pas responsable de la réaction des autres face à vos limites. En revanche, vous êtes responsable de la façon dont vous vous respectez.
Une question que je me pose ces derniers temps, lorsque je ne sais pas comment réagir dans certaines situations, est la suivante : « Est-ce que je traiterais cette personne de la même manière qu'elle me traite, tout en restant satisfaite avec mon comportement ? » Si la réponse est « oui », je sais que ce malaise est un déclencheur intérieur que je dois surmonter. Mais si la réponse est « non », je réalise qu'il est temps pour moi de communiquer mes limites. Pourquoi accepterais-je un comportement de quelqu'un que je ne me sentirais pas à l'aise d'afficher moi-même ? En me posant cette question, je me donne la confiance nécessaire pour défendre mes valeurs et affirmer clairement mes limites, sachant que je mérite le même respect que j'accorde aux autres.
Petit rappel : c'est une pratique et vous vous tromperez parfois (je sais que c'est mon cas !), mais plus nous la pratiquons, plus cela devient claire.
Le pouvoir de faire une pause avant de répondre
Normalisons le fait de prendre un moment avant de répondre. Dans la vie, tout ne nécessite pas une réponse immédiate, et il est OK de prendre son temps. Bien sûr, il y aura toujours des moments où dire « oui » sera nécessaire, ou où une décision ne vous conviendra pas parfaitement. Mais l'important est de commencer par se mettre à l'écoute de soi, de faire le point avec soi-même, puis de communiquer avec bienveillance et authenticité.
Cette pratique vous aide également à évaluer la quantité d'énergie que vous donnez et recevez. Parfois, il est agréable de repousser ses limites, car cela fait partie d'une belle danse où on donne et reçoit. D'autres fois, il est nécessaire de respecter ses besoins et de fixer des limites pour maintenir l'équilibre.
En fin de compte, être à l’écoute de vous-même vous aide à faire des choix qui favorisent votre bien-être et apportent plus de joie et de contentement dans votre vie.